Gretchaninov
LA SEMAINE DE LA PASSION
13 pièces liturgiques russes pour chœur a cappella
La musique d’église russe orthodoxe, d’une profondeur infinie, est un mélange de joie éclatante, de tristesse insondable, de foi inébranlable, de nostalgie et de sérénité. Elle est la base modale et harmonique évidente de toute la musique russe depuis qu’il existe une école nationale russe. Gretchaninov (1864-1956) en est l’un des plus illustres représentants dans la foulée de Moussorgski, Tchaïkovski ou Rachmaninov. Pour s’en convaincre, il suffit d’entendre son chef-d’œuvre qu’est la Semaine de la Passion, composé entre 1911 et 1912. Le cycle, créé le 16 novembre 1912 à Moscou par le chœur de L.S. Vasiliev, fut rejoué par la suite à Saint-Pétersbourg le 4 avril 1913 sous la direction du compositeur. Mais après cette date, l’ouvrage ne sera plus joué dans son intégralité avant les années 1990, époque où il fut repris par le Chœur a cappella symphonique d’état russe sous la direction de Valeri Polianski et par un ou deux autres chœurs russes. À l’Ouest, l’œuvre demeure généralement inconnue.
Les sept jours connus sous le nom de «Semaine sainte» ou «Semaine de la Passion» représentent une période tout à fait unique dans l’année liturgique de l’Église chrétienne orthodoxe d’Orient. C’est un temps d’une grande intensité liturgique: au cours des offices célébrés matin et soir tous les jours de cette semaine, les fidèles sont invités à revivre «en temps réel», pour ainsi dire, les événements dramatiques et salvateurs de l’existence de Jésus Christ – depuis son entrée triomphale à Jérusalem le dimanche des Rameaux, en passant par son enseignement dans le Temple traitant des «temps derniers», son institution de l’Eucharistie comme «repas mystique», sa trahison, son arrestation, son procès, sa crucifixion et son ensevelissement, et culminant avec sa résurrection le matin du dimanche de Pâques. Du point de vue de la foi orthodoxe, l’accent est ici placé, d’une manière extrêmement concentrée, sur les événements les plus cosmiques et les plus centraux de l’histoire humaine – des événements qui ont changé pour toujours la destinée de l’humanité.
LA SEMAINE DE LA PASSION
13 pièces liturgiques russes pour chœur a cappella
| Dimanche 10 avril 2011, 17h00 NYON - Eglise réformée Entrée libre - Collecte à la sortie voir plan Dimanche 17 avril 2011, 17h00 GRANDSON - Eglise de Saint-Jean Entrée libre - Collecte à la sortie voir plan Vendredi Saint 22 avril 2011, 17h00 NEUCHÂTEL - Collégiale Cat. A CHF 30.- / Cat. B CHF 20.- voir plan |
La musique d’église russe orthodoxe, d’une profondeur infinie, est un mélange de joie éclatante, de tristesse insondable, de foi inébranlable, de nostalgie et de sérénité. Elle est la base modale et harmonique évidente de toute la musique russe depuis qu’il existe une école nationale russe. Gretchaninov (1864-1956) en est l’un des plus illustres représentants dans la foulée de Moussorgski, Tchaïkovski ou Rachmaninov. Pour s’en convaincre, il suffit d’entendre son chef-d’œuvre qu’est la Semaine de la Passion, composé entre 1911 et 1912. Le cycle, créé le 16 novembre 1912 à Moscou par le chœur de L.S. Vasiliev, fut rejoué par la suite à Saint-Pétersbourg le 4 avril 1913 sous la direction du compositeur. Mais après cette date, l’ouvrage ne sera plus joué dans son intégralité avant les années 1990, époque où il fut repris par le Chœur a cappella symphonique d’état russe sous la direction de Valeri Polianski et par un ou deux autres chœurs russes. À l’Ouest, l’œuvre demeure généralement inconnue.
Les sept jours connus sous le nom de «Semaine sainte» ou «Semaine de la Passion» représentent une période tout à fait unique dans l’année liturgique de l’Église chrétienne orthodoxe d’Orient. C’est un temps d’une grande intensité liturgique: au cours des offices célébrés matin et soir tous les jours de cette semaine, les fidèles sont invités à revivre «en temps réel», pour ainsi dire, les événements dramatiques et salvateurs de l’existence de Jésus Christ – depuis son entrée triomphale à Jérusalem le dimanche des Rameaux, en passant par son enseignement dans le Temple traitant des «temps derniers», son institution de l’Eucharistie comme «repas mystique», sa trahison, son arrestation, son procès, sa crucifixion et son ensevelissement, et culminant avec sa résurrection le matin du dimanche de Pâques. Du point de vue de la foi orthodoxe, l’accent est ici placé, d’une manière extrêmement concentrée, sur les événements les plus cosmiques et les plus centraux de l’histoire humaine – des événements qui ont changé pour toujours la destinée de l’humanité.
Alexander Gretchaninov
